Il m’a été glissé une petite suggestion que j’ai trouvée très pertinente : et si nous faisions un listing du matériel de base indispensable ou bien fort utile pour toute couturière amatrice ? Aujourd’hui je vous montre ce que j’utilise et ça serait chouette si vous aussi me disiez quels outils vous recommanderiez, ceux dont vous ne pouvez plus vous passer, ou même ceux que vous avez testé et que vous n’avez pas aimé…
Bienvenue dans mon petit coin couture !
J’ai installé une grande planche assez profonde qui me permet de pousser ma machine contre le mur pour des étapes comme la découpe ou l’épinglage. Tous les tiroirs cachent mes réserves de tissus et de mercerie (et on aperçoit même en-dessous de la table mes pelotes qui attendent d’être tricotées !). A chaque cession couture, je déplie ma planche à repasser juste à côté et c’est parti !
Le p’tit conseil en plus : pour coudre, un tabouret c’est le top. Parce que je ne sais pas vous, mais moi quand je couds je n’arrête pas de me lever, me rassoir, bouger dans tous les sens pour attraper le matériel, passer mon tissu sous le fer, etc. Le tabouret me permet d’être plus libre de mes mouvements (avant j’avais un fauteuil à accoudoirs, au secours !!).
Allez, on passe au matériel. Bien sûr, il faut une machine ! La mienne est une Pfaff, Quilt Expression 4.2 (si vous désirez en savoir plus sur ce modèle, je viens de faire une revue détaillée sur mon blog). Il y a également un deuxième indispensable : le fer à repasser, à toujours avoir à côté pour marquer des plis, les ourlets, aplatir les coutures, … Si vous êtes observatrices, vous aurez sans doute remarqué que le mien est assorti à ma machine à coudre 😉
Ensuite il faut de quoi tracer, mesurer, couper et épingler.
Pour décalquer mes patrons, j’utilise du papier de soie format 50×75 que j’achète à petit prix en magasin de fournitures pour les professionnels (chez Retif, 13€ environ les 250 feuilles).
Je trace ensuite sur le tissu avec une craie de tailleur triangulaire ou un crayon blanc. Je sais aussi qu’il existe des rollers à encre thermosensible, qui permettent donc d’écrire sur le tissu et d’effacer ensuite tous les tracés sous la chaleur du fer. J’ai vraiment envie d’essayer ça prochainement ! (« Frixion » par Pilot).
Pour mesurer, je suis suréquipée ! C’est parce que je trouve cela primordial pour le résultat final d’un projet couture et j’utilise tous ces différents outils, selon les cas : un mètre de couturière souple, des réglets métalliques (un fin de 30 cm et un grand de 50 cm), un couturomètre pour les ourlets, les écarts de boutonnières…, et une règle de patchwork en acrylique que j’utilise avec mon cutter rotatif (trop dangereux avec une simple règle étroite !).
En parlant de cutter rotatif, je l’utilise depuis très récemment. Pour être franche, avant je trouvais ça vraiment pas terrible… En effet, je m’étais acheté un cutter tout basique et ça ne coupait absolument rien (même quand la lame était neuve). Résultat : il est resté au fond d’un tiroir. Et puis ça m’a intrigué quand même que tant de couturières trouve ça génial ! J’ai lu des blogs et forums et j’ai compris que la qualité de la lame était primordiale. Une marque entre autres revenait souvent : Olfa. Et en plus, en vérifiant la taille, il y a de fortes chances qu’une lame de cette marque s’adapte sur le cutter que vous possédez déjà. Cela a été le cas pour moi. Je me suis offert une lame à 6€ que j’ai fixée sur mon cutter 1er prix et cela a tout révolutionné !
Si vous décidez d’investir dans un cutter rotatif, je vous conseille de choisir une taille 45 mm qui s’adaptera à la majorité des travaux couture.
Ici, pour découper de la soie, le cutter m’a vraiment sauvée !
Ensuite l’idéal est de s’équiper de 3 paires de ciseaux : une paire pour couper le papier des patrons, une paire de très bonne qualité pour couper les tissus exclusivement, c’est primordial pour qu’ils durent longtemps ; et enfin une paire de ciseaux cranteurs : moins indispensables selon moi mais bien pratiques quand même pour recouper les marges de couture et particulièrement dans les angles et courbes.
Pour l’épinglage, j’ai deux techniques que je trouve complémentaires : les traditionnelles épingles utiles pour la plupart des ouvrages et les mini-pinces de marque Clover très pratiques pour ne pas abîmer du tissu fragile ou au contraire pour une matière trop épaisse comme le cuir. Je ne pourrais plus m’en passer !
Ici, pour assembler ma dentelle froncée, les mini-pinces se sont avérées plus adaptées que les épingles qui n’auraient pas bien maintenu ce tissu ajouré…
Je termine en rappelant deux petits conseils élémentaires mais si importants pour toujours obtenir de jolis résultats en couture :
- Il faut penser à utiliser des aiguilles adaptées à son tissu : adaptées en taille : des aiguilles fines de 60 à 70 pour de la soie, de la viscose, du voile de coton… et des aiguilles de 90 à 100 pour de la toile, du jean ou ce genre de gros tissu. Des aiguilles 80 s’adapteront à la majorité de vos projets coutures.
Mais aussi adaptées à la qualité de votre tissu : les aiguilles « jersey » ou « stretch » ont par exemple une pointe plus ronde qui lui permet de se faufiler entre les mailles souples de cette matière ; celles pour le cuir sont au contraires plus pointues en forme de triangle pour mieux le transpercer.
- Et il vaut mieux privilégier du fil de qualité en 100% polyester plutôt qu’en coton (le coton est un fil plus irrégulier ; donc à éviter si vous désirez un point parfait). Gütermann est par exemple une excellente marque.
J’espère que cette petite revue vous a plu !
Je reviens dans deux semaines avec un tuto pour débuter au patchwork et réaliser son premier projet !
A très vite 🙂